La superbe histoire du Mouvement H.I.é., ce sont des anecdotes concernant le Mvt H.I.é., relatées par Sheular. Ce récit est en perpétuel écriture puisque le Mouvement H.I.é. n'est toujours pas mort. Tous les évenements importants du Mouvement H.I.é y sont racontés. Bonne Lecture

 Chapitre 1: Tout commence comme ça...
 Chapitre 2: Les premières scéances de travail
 Chapitre 3: Les Mvt H.I.é. à la rue
 Chapitre 4: Oberkampf, Manara, Superman, Vince et Mickaël
 Chapitre 5: Le Mouvement H.I.é. à la radio
 Chapitre 6: notre première expo
 Chapitre 7: Le mvt H.I.é. à la préfecture
 Chapitre 8: Festival BD à Bourg les Valences
 Chapitre 9: Libérez Sheular!!!
 Chapitre 10: Le premier anniversaire du Mvt H.I.é.
 

CHAPITRE 1: Tout commence comme ça...
    C’est pendant les manif lycéenne d’octobre 98, que tout à commencé. Jon et moi on manifestait comme des fous. Enfin, en fait, on s’amusait plutôt à sonner aux portes, Mais des gars avec des brassarts «sécurité» nous ont sautés dessus et nous ont dit qui fallait qu’on arrête parce que les flics blah blah... Quelle bande de con. Ce service de sécurité était formé par les délégués des élèves et autres meneurs de merde. En fait une manif, c’est un truc où les gens vont pour dire «J’y étais!», c’est à celui qui se montre le plus, et bout d’une heure les chants «Allègre salop» tourne à «une seule solution, légalisez le chichon», c’est très original. C’est vers Atcha qu’on a rencontré Vince, seul, avec sa guitare. Il a commencé à nous parler du journal qu’il voulait faire «Lou Mounde» et il nous a demandé alors si nous voulions y participer. «No Problemo» qu’on a répondu. Alors, j’ai proposé à Jon de faire une B.D. où on se moquerait des manifs, et il y avait de quoi faire. Au résultat, à la sortie du journal, il n’y avait que notre BD de bien. «Lou Mounde» n’était qu’un ramassis d’articles pompés sur Charlie Hebdo, et du journal de «Ras l’front». Nous entamames le projet d’une autre B.D. (100 titres - N°1 du journal du Mouvement H.i.é.) en espérant que le «Journal qui change tout le temps de nom» veulent bien nous publier. Un samedi après midi, les yeux pleins d’étoiles nous allions à la rencontre des rédacteurs de ce journal à la librairie notre temps. Je les connaissait déjà un peu, mais c’était l’occasion, de lier vraiment les contacts avec Loïc alias Kaze qui anime aussi un émission sur Radio Méga. Mais les jours qui suivent j’me suis dit que nous aussi nous pouvions faire un journal. Le genre de journal que nous que nous aimions vraiment. Je commençait à écrire le scénario d’une autre BD, le nom du journal était trouvé, tout filait doux, le Mouvement d’Hibernation Intellectuel égocentrique était né.

CHAPITRE 2: Les premières scéances de travail
    Ca se passait salle 302, la salle de perm du  lycée Camille Vernet. On s’foutait là où il y avait de la place, parce que y’avait du monde qui venait, peu travaillait, beaucoup fouttaient le bordel. Ca faisait 3 semaines qu’on disait qu’on allait faire un journal, il était temps de s’y mettre. On voulait faire d’autres BD, parce que tous les reportages, c’est moi qui les écrivait chez moi, alors il fallait qu’on ait l’impression de travailler. C’est en relisant «100 titres» notre première vrai BD, que nous pensâmes à nous mettre en scène dans des strips (rappelons que dans 100 titres, on nous voyait accoudés au rebord d’une fenêtre). C’était partis les idées fusaient, les yeux brillants, je faisait de grands gestes et je parlais fort, tandis que jon dessinait frénétiquement. On montrait ce qu’on faisait à Emilien, il fut tout suite élu cobaye officiel. En effet, ce dernier trouvait tous ce que l’on faisait magnifiques. Il n’était pas objectif du tout et c’est celà qui nous aidait à nous persuader que nous étions terrible, terrible.
 On arrettait pas de bosser, dès qu’on avait du temps de libre, alors que dans les strips on passait pour de gros branleurs. J’faisait lire mes articles à Emilien, il adorait tout, c’était  magnifique, jon faisait lire  nos Strips à notre 2ème cobaye Mathieu, qui lui était beaucoup trop objectif. Moi je partait dans mes grands projets de ventes, de tunes, Site Internet, de célébrités, diffusion nationale.... Jon n’était pas loin derrière...

CHAPITRE 3: Le Mouvement H.I.é. à la rue
 Ca faisait pas mal de jours qu’à chaque fois que j’allais à la médiathèque, je croisais des S.D.F. tous les 10 mètres. Je me disait «P’tain c’est pas normal, la ville paie, je sais pas combien, mais surement beucoup, des putains de déco de Noël et des sapins trop pas beau». C’était une réaction, il est vrai facile, de jeune con révolté qui ne se révolte pas. Je voullais en parler dans le journal, mais c’était trop sérieux, sauf si bien sûr, je tournais le sujet en dérision.
 Dans la queue du self, Jon et moi étions en train de parler du journal, grand débat rires... Et pis nous nous mîmest à parler des S.D.F.. Et là je dis: «Ce serait pas mal de nous déguiser en S.D.F. et faire des photos». C’était parti!
 C’était un mercredi aprés midi, nous cherchions une petite ruelle tranquille (nous avions un peu honte). Lorsqu’un coin sympa fut trouvé  et nous sortîme nos déguisement, enfin, je sorti mon déguisement, parce que Jon, il avait déjà l’air d’un S.D.F. avec ses fringues de babouze. Nous étions assis sur nos cartons, mais ce que nous n’avions pas vu, c’est qu’il y  avait de la merde de partout, mais Jon, ça lui faisait pas peur, il vient de la campagne. Nous avons déchiré des cartons et dessus nous écrit «Vu à la télé» ou des conneries comme ça.  Il fallut renverser 2 ou 3 poubelles pour faire encore plus dégueulasses, que l’ont mette toute nos p’tites pièces dans une coupelle que nous avions braquée à la cantine. Enfin nous prîmes des photos chacun notre tour. Après, nous décidâmes de migrer vers un autre coin de la ruelle. Jon trouvant notre coupelle trop clean, décida de l’ébrecher en la frappant contre un mur. Mais je sait pas si vous avez déjà fait tomber une coupelle de la cantine, mais elle rebondit toujours 5 ou 6 fois avant de se casser, si elle se casse. Lorsque cela arrive, elle se casse pas en 4 morceaux en faisant 3 miettes, non, elle s’éclate en une multitude de miettes. Une coupelle de cantine n’est jamais ébréchée et jon aurait du le savoir, tout à éclater, alors on a vite ramasser nos affaires et on s’est barré fissa. On a trouvé un autre coin, mais la phot o qu’on voulait faire necessessitait 2 figurants, mais on avait plus personne pour prendre la photo alors on a du demander à un mec dans la rue. Merci à lui!
 

CHAPITRE 4: Oberkampf, Manara, Superman, Vince et Mickaël

    C’était un mercredi après midi, la denière semaine avant le bouclage du numéro1. Tout était était fini, il ne restait qu’une chose à faire: la bande dessinée «Oberkampf». Mon scénario était déjà écrit depuis longtemps, mais les dessins n’était pas commencé. Nous n’avions que 2 heures pour faire le brouillon et commencer les originaux. Nous étions assis autour d’une table de la médiathèque, le comité de rédaction du Mouvement H.I.é. au complet. Jon commençait à s’énerver sur le scénario, pendant que je recommençait ma ènième lecture en faisant plein de grands gestes et en faisant des intonations différentes pour chaque personnage. Les gens autour commençait à se poser des questions sur ce fou qui parlait fort et de son pote la tête baissée crayonnant frénétiquement et grognant. J’me suis remis à repenser un article dans Télérama à propos du comité de rédaction du «Vrai Journal» de Karl Zéro. Ils avaient des coupes de fruit et à boire: bref tout pour aider à l’inspiration. Et Nous, on n’avait quoi? Rien, même pas un reste du p’tit déjeuner de l’internat.
 -Et Jon, ‘fait soif!!!
 -Ouais, bof.
 -Si, si, vient on achète à torcher.
 -D’la bière?
 - Bhein non, pas ici. File-moi 2,50 francs. J’en met autant et j’vais achèter un sprite au distributeur.
 Alors, j’me suis lèvé pendant que l’autre continuait à dessiner. Arrivé devant la machine, j’fourrais ma tune dans la fente. Mais, il n’y avait ni sprite, ni Orangina. Je fut donc obligé malgré moi, devinant la réaction moqueuse qu’aurait  Jon, de prendre du Coca Cola. Le Coca, symbole du capitalisme et du pouvoir de ces enculés d’americains aurait put être, si on y réflechit bien, avec sa jolie couleure rouge, le symbole du Communisme. Bref, je revint vers Jon qui grattait comme un taré, tout en saisissant une B.D. du Maitre Milo Manara dans un bac. Me remettant assis, j’ai commencé à mater les pages du bouquin, sans lire vraiment les bulles, tout en demandant à Jon si tout se passait bien. Lui me répondait sérieusement, mais au fure et à mesure de la converstion, au fil de mes conseils, ses yeux ne me regardaient plus et ses phrases avait bien du mal a se finir. Jon est en fait très troublé par les formes des demoiselles, tandis que moi je continuais à parler trés sérieusement et l’autre y mattait comme un dingue. Ce con il fut tellement troublé, qu’il ne pu même pas plut dessiner. Je fut donc obligé de refermer mon livre éducatif, pour pouvoir faire semblant de travailler. Alors, j’pris le scénario et je barrais des trucs, j’réécrivais... Ca faisait style. Mais ça faisait pas 10 mn que nous bossions, que Jon me dit tout bas: «T’as vu le gars avec son T-shirt Superman?». Ma réponse fut affirmative et j’ai commencé à parler de plus en plus fort: «Mais, tu sais Jon, moi j’trouve que Superman, c’est vraiment une merde. Parce que ce connard de la planète Krypton, il a tout les pouvoirs, c’est même pas du jeu. Mais, ça, c’est le problème de DC Comics, Batman c’est pareil. Bruce Wayne, il a facile d’être un héros, il est millionaire. Vas y que j’t’achète une batmobile... au moins spiderman, c’est un ‘tit pigiste qui en chie, Marvel, c’est mieux. Ce mec au t-shirt Superman, ça doit vraiment être un gros con!» D’un coup le mec s’est levé. J’ai regardé, Jon paniqué, lui il me dit que j’l’avait bien cherché. Le gars m’a regardé, prit Photo magazine sur un une étagère et se rassit. OUF!!!
 On se remet à bosser et au bout de 5 mn on entends une voix qui nous dit: «Alors, ça bosse les Babouzes?». On se retourne et qui c’est? C’est Vince, le Vince. Celui qui 2 mois avant nous avait proposé de participier à son journal LOU MOUNDE. Un journal de lycéen babouzes nostalgiques de mai 68. Son journal, c’était vraiment de la merde (voire  Tout commence comme ça...), mais on lui disait pas pour pas jouer les supérieurs. Enfin, moi, j’uis avait dit que j’ai anti Lou Mounde, que son journal personne le lisait et les gens l’achetait pour faire les concernés et pour faire plaisir. Bref, v’là qui nous dit:
 -Qu’est que vous faites?
 -Bhein, on fait une B.D., lui réponds Jon voyant que j’ai la chique coupé.
J’prends mon classeur où je range tout les trucs se rapportant au journal et j’pose bien coudes dessus, parce que ce con de Vince, il commence à fouiller partout.
 -Au fait vous êtes au courant?
 -De quoi? qu’on rétorque en faisant semblant d’être interressé.
 -Hé bien, l’année prochaine, en fait, je veux faire un collectif associatif, où qu’on ferait Lou Mounde et qu’on organiserait des concerts.
 -Woa! Trop cool. qu’on réplique comme 2 faux culs que nous sommes.
 -La prochaine B.D. ce sera pour Lou Mounde, O.K.?
Et là, nous on approuve, pour pas le froisser. Mon père m’a toujours dit qu’il fallait pas casser les rêves des autres. C’est vrai on se fout de lui, mais on l’aime bien et puis, j’aimerai qu’on me dise ‘tain votre truc c’est de la daube!
 J’commence «4 rue Choron» de Cavanna pendant que jon fait semblant de tailler son crayon. En général, ça veut dire: «Putain, j’en ai marre, on y arrivera jamais!». Moi, je sais pas quoi lui dire. Et puis j’vois grand gusse de dos qui arrive et qui prend Fluide Glacial. Oui, c’est lui, c’est Mickaël! Mickaël, c’est un mec terrible, j’le connait parce qu’ne faite il sortais avec une copine à moi. La première fois que je l’ai rencontré, c’est quand j’étais scout (chacun ses petits défauts), il présenté une émission sur RCF26 et je suis venu parler du camp qu’on allait faire en Pologne. Depuis j’le croisai assez souvent, suffisemment pour entretenir les contacts. Il avait migré à Radio Méga et présentait une émission sur la B.D. et la Musique. Ca a fait «Tilt» dans ma tête. Je lui ai tout de suit parler du journal et je lui ai montré la maquette. Et là c’était terrible, parce qu’à chaque fois qu’il tournait une page, il disait «Woa la maquette elle est bien» ou alors «J’aime bien les dessins». J’aviait un grand sourire et Jon pareil, il était fout et il savait plus où se planquer, tous ces compliments en moins de 10 secondes. Et puis il nous a dit faut venir à mon émeission et là on a fait «OK!». Jon s’est refoutu au boulot, motivé comme un loco et moi jen pouvait plus de sourire comme un con. Il était maintenant l’heure d’aller surfer sur la vague dU Web les cheuveux au vent.

CHAPITRE 5: Le Mouvement H.I.é. à la radio
    Une semaine après avoir croisé le Mickaël de Radio Méga, le journal était pret, il n'y avait plus qu'a le photocopier. Mais les tarifs des photocopieurs locaux étaient bien trop élevés. Sauf un. Je l'ai remarqué par hasard en passant devant en voiture, sans pouvoir noter le nom de la rue. On a mis 3 jours à le retrouver (grâce à Bricecouilles). Nous allions passer à la radio... Le 7 Mars 1999. J'avais préparer des fiches et écouter d'anciennes émissions pour me mettre dans l'ambiance. Nous décidâmes de nous bourrer la gueule avant d'aller à l'émissions. C'est donc dans un drôle d'état que nous nous y rendîmes. On avait dit à tout le monde d'écouter, tout l'internat de Briffaut avaient l'oreille collée au poste. Nous allions devenir des stars... Voici la retranscription des meilleurs moment de l'interview. Précisons que Kubrick venait de passer l'arme à gauche et que l'émission était ponctuée d'extrait de Full Metal Jacket
MICKAËL: On va commencer directement avec vous et vous êtes à l'initative d'un fanzine, pas mal ma foi, qui s'appelle le journal du Mouvement H.I.é. Alors on va commencer par l'analyse du nom de ce fanzine. Car il s'agit d'un Fazine?
SHEULAR: Ouil il s'agit d'un fanzine
MICKAËL: Et d'un mouvement , également
SHEULAR: Et d'un Mouvement, également.
MICKAËL: Quel est la mouvance de ce mouvement et comment il est nait. Qu'est ce qu'il revendique?
SHEULAR: C'est un mouvement stagnant, qui n'avance pas. Nous ne revendiquons rien. C'est la seule chose que nous revendiquons.
MICKAËL: Donc, il n'y rien dans votre fanzine?
SHEULAR: Il n'est constitué de 20 pages blanches. Non, je déconne, nous faisons de la parodie et de la BD
MICKAËL: D'où vous est venue l'idée de faire un fanzine?
SHEULAR: On a d'abord fait un truc pour un pote, mais son journal était daubé. Et puis on a voulu faire un truc pour Le Journal qui change tout le temps de nom, mais finalement on a préféré tout faire nous même
MICKAËL: Que veut dire H.I.é.
SHEULAR: En fait c'est en 3 lettres. H.I.é. Hibernation Intellectuel Egocentrique. Je suis l'egocentrique, Jon l'Hibernation et on cherche encore l'intellectuel.
MICKAEL: Développe.
SHEULAR. Eh bien c'est l'intellectuel qui stagne.
MICKAEL: Par là vous revendiquez un certaine forme de paresse.
SHEULAR: On est des branleur.
MICKAËL: C'est vrai JON
JON: Ouais, on fout rien
MICKAËL: Vous foutez rien et pourtant vous avez réuissi à sortir un fanzine de 20 pages à 2. Assez bien illustré
JON: Merci
Autre animateur: Fort bien illustré
MICKAEL: Oui j'allais dire superbement illustré, mais ils sont déjà assez prétentieux...
SHEULAR: ...Je pense que ce soit prétentieux de dire qu'on est les meilleurs quand on l'est.
Autre animateur: Et la modestie est encore une de leur qualité.
SHEULAR: Tout à fait.
Autre animateur:
Et vous pensez laissez une part de marché aux fanzine, parceque vous leur avez tout pris?
JON: Au départ on voulait en vendre dans la rue et on arreter cette idée pour pas ruinée les clodos. On est quand même assez gentils.
MICKAEL: c'est très sympa pour les SDF restons politiquement correct.

CHAPITRE 6: Notre première expo
    Nous ne remercierons jamais assez l'asso RADAR et son Journal qui change tout le temps de nom. Après tous leurs conseil ils nous on invité à exposer avec eux  la salle des Clercs à Valence. Dans toutes expos, le meilleur reste le vernissage. Sheular est donc aller avec Joseph faire les courses chez Lidl et E.D. A 18h, le tout Valence médiatique et underground était là. L'inventeur du sous réalisme était là (un vieux monsieur souriant avec un grand nez), et puis Claude, Le Claude et puis Renaud des beaux Arts et puis...Tout pleins de gars que, toi qui lit ces lignes, tu connais pas, mais que nous aime paski sont super drôles et super sympa!!! Alors c'est peut être pas un chapitre super interressant pour l'instant, mais ce qui faut ajouter c'est que Jon était mort pilot ce jour là et qu'il faisait chier tout le monde mais alors tout le monde. Il a même trouver qu'un mec ressemblait à Joe Strummer alors que pas du tout. Bon c'est toujours pas interressant. J'arrette là peut être...

CHAPITRE 7: Le Mouvement H.I.é. à la  prefecture
    Le  31 mai 1999, le grand Président aautoproclamé à vie, Adolf Sheular fétait son 18 éme printemps. Grâce à cette majorité, le Mouvement H.I.é. pouvait devenir une association et bénéficier des avantages que celà apporte. Mais pour créer cette association, il fallait passer  par les méandres de la paprasserie et vaincres les menaces  des fonctionnaires toujours surchargés de travail. bienvenue à la préfecture.

 C'est rigolo la préfecture, y a plein de gens, qui attendent qu'on les appelles, assis comme dans une gare. Nous on est arrivés à 13h44 tapante. Jon et moi on était décidés à créer notre putain d'association. Pour entrer y a une porte tourniquet, nous on trouvé ça trop délire, d'ailleurs, on en a même fait deux tours, les gens nous regardaient byzarrement. On arrive à l'acceil: "Bonjour on voudrait créer une association", l'autre elle nous réponds  bureau 207 2ème étage. Alors on monte ces putains d'esclaiers à la con et 3 points de cotés plus tard on arrivait devant le bureau 207. On frappe à la porte, pas de réponse. On reffrappe à la porte, re-pas de réponse. Le bureau 207, il commence à nous faire chier, il faut dire qu'on avait oublié de regarder sur la porte, parce que juste en face de nos nieunieux, y'avait une feuille qui disait que le bureau n'était ouvert qu'à partir de 14 heures, alors on se barre, pour aller visiter un appart. Le temps de revenir (à pieds, parceque Monsieur Jon voulait pas prendre le BUS), il était 15h45. Arrivé à la préfecture, on se retape les putains d'escalier de la mort qui tue, et on arrive de nouveau devant le bureau 207. On frappe, on frappe, toujours rien. Faut dire qu'on avait oublier de lire qu'il fermait 16 heures, le fonctionnaire avait dut partir un peu en avance. On va voire une vieille, qui a l'air d'être là pour donner des rensignements, "Bonjour le responsable du bureau des associations, s'il vous plait", V'là qu'elle nous répond: "Bhein je sais pas moi, demandez à un autre bureau". On s'execute, on arrive dans un énorme bureau, où il y a un grand con à lunettes qui nous a dit séchement: "C'est à quel sujet?". Personne ne savait dans cete putain de barraque, où pour aller au 3 ème étage il faut une carte magnétique, où les chiottes sentent meilleurs que dans un parfumerie, oui, personne ne savait comment parler au mec des associations. Ca commençait à faire chier, la meuf de l'acceuil au rez de chaussée, aurait pus nous dire dès le début que le mec qu'on cherchait, il était pas là, merde! Finalement ca fera bientôt 1 an qu'on est pas une association.

CHAPITRE 8: Festival BD bourg les Valences
    Pour notre premier festival de BD, on s'était préparé comme des fous. On avait fait pleins de photocopies, tirer des cartes de visites, des cartons avec nos noms, organiser une tombola... La partie fanzine commençait le Dimanche, mais le samedi, il y avait le vernissage et comme à tous vernissages on se baffre et on torche. Mais avant de sauter sur le chariot repas de la bibliothèque qui organise la manifestations nous avons droit à un discours des plus ennuyeux de la part d'un vieux débrit, adjoint au maire d e la vill e de Bourg les Valences. On lui parle de BD et lui répond Bibi Fricotin et Bécassine. Encore un gars qui parle de ce qu'il ne connait pas. A ses cotés Got, célèbre dessinateur BD et Bonnifay, scénariste. En plus milieu du speach, Jo de l'asso Radar (voir plus haut) débarque avec un énorme sac. Tous les regards se tournent alors vers lui. Notre timide chaumeur de longue durée ne sait plus où se mettre. "Tu t'es fait foutre dehors par ta meuf?" dis-je. Le banquet débute et Loïc de  Radar (voir plus haut) discute avec l'adjoint au maire. La joie se lit sur son visage. Le politiciens lui parle désormais de Lassie et de Rusty. Malgré moi, je m'approche d'eux, histoire d'atteindre les canapés au saumon. Loïc essaie de me faire participer à la conversations, mais je ne peux m'empécher de rire, je me dépéche donc de rejoindre Jon, vers le Pastis. A cet endroit nous discutons avec Jean-Claude, libraire de son état, qui m raconte sa rencontre avec Amélie Nothomb. Enfin une discussion qui m'interresse. Pendant ce temps Loïc, toujours avec l'adjoint au maire, il appelle Jo en lui disant: "Joseph, amène toi ça va t'interresser!". Jo arrive et Loïc, en petit salaud qu'il est, met les voiles. Joseph se doit alors de rester avec le vieux, trop respectueux pour l'envoyer chier. Soudain, un espèce de gars mal fagoté, les cheuveux frisés se met à gueuler: "Ce Wisky est dégueulasse, y a pas autrechose que du clan Campbell?". Intérieurment je me dis: "Ooouh, il est fort celui-là". Il me regarde et me dit: "On se fait vraiment chier ici, hein les mecs?"  Jon et moi aquiessons, la bouche pleine de saumon. On y prends vite goût à ces trucs là. Il nous parle de BD, de comment faire ceci, de comment faire celà... Un gars très sympa. L'ambiance commençait à battre de l'aile, on s'est cassé.
    Le Lendemain, arrivé à l'heure, j'attendais Jon qui lui avait dormi à 5 km alors que moi je m'étais taper 20 bornes. Son retard d'un heure m'énerva quelques peu. Et puis finalement, on s'est fait chier, mais alors comme jamais. Je crois que ce fut le jour le plus chiant de ma vie. Déception. Tout le monde passait devant nous et nou disait: "Ha c'est bien ce que vous faites, mais pourquoi c'est pas en couleur comme le dernier Neuronne?" Parce que le dernier neuronne il sont pleins, alors que nous on est que 2, conasse. et puis le denrier neuronne c'est à 20 balles alors que nous c'est 4 fois moins, Salope. Comme si la qualité d'un dessin ou d'une histoire rédidait dans le fait que le journal soit en couleur. Les  clampins en face de nous aussi il faisait de la couleur et pourtant c'était des sales BD d'Heroic Fantasy de Merde, faites par des frustrés qui se pignoles sur leur planche à dessins. Heureusement, à coté de nous, il y avait 2 gars terribles. Dont le sens du commerce était nul, mais doté d'un humour ravageur. Il prenait leur pied à faire une sorte de cadavre exquis en B.D. leur journal s'appelai la belle vie et était fan, comme moi de Benoit Poelvoorde et Edouard Baer. L'un d'eux a créé un héros qui s'appelle Tournevis Man et qui crève les djembés des néo babouzes. Si seulement Tournevis man existait...

CHAPITRE 9: Libérez Sheular!!!
    C'était au mois de décembre ou octobre 99, la sortie du journal avait été retardée d'une semaine alors on a décidé de se trouver une excuse. Il suffisait de faire croire que le chef Sheular s'était fait kidnapé. Une campagne d'affichage massive annonçant mon énlèvement est organisé dans toutes les rues de Valence et clou du spectacle une manif est organisée, annoncée par Radio Méga. C'est donc un mercredi après midi à 2 heures que nous partîmes de la place Leclerc direction La gare. Bon, c'est vrai on était que 5, mais on faisait un sacré boucan. "Libérez Sheular" gueulions nous en coeur. J'étais déguisé pour qu'on ne me reconnaisse pas et beuglait un discours qui n'avait ni queue ni tête, comme quoi j'aurai été enlevé par un groupe extremiste et qu enfermé dans une cave j'avais décidé d'écrire mes articles et mes scénarios sur du papier journal avec pour seule ancre du sang et pour plume une dent que je m'étais arrachée. Je criait "Non aux papiers autour des petits suisses", "Non à Lara Fabian", "Contre la pluie, la neige et le vent"... Nous faisions signé un pétitions aux gens. Une feuille complète recto Verso de signatures. Les gens signent sans savoir de quoi il retourne. J'aurai été un fascho que ça changeait pas grand chose. On s'arrété sur un place où gueleu de plus en plus fort... Puis on part vers la place de la gare. Quand on arrive, une une fliquette arrive:
-Bonjour, vous faites quoi là?
-Ben, on manifeste m'dame!!!
On se retourne et Baptiste, homme de tous les dangers, a disparu dans la gare. C'est un garçon gentil, mais le mot flic lui donne des crises de tétanisme, même pas croyable. Bref, la meuf parle dans son talkie et au m^me moment arrive un 4X4 d'intervention musclé de keufs. Le conducteur fait un dérapage au frein à mains  sur la place et descend du véhicule. C'est là qu'ils ont commencé à nous demander nos papiers. Ils ont voulu confisqué notre super banderole et quelques journaux...
-Vous avez pas de chichon j'espère sur vous.
-Ben, non madame, nous on est gars sain.
On est tellement sain qu'on prend notre pied en défilant dans la rue à gueuler nimportnawak. On est trop équilibré. Ma légendaire diplomatie fait que nous ne sommes pas embarqué au poste. En refaisant le chemin inverse, on s'est rendu compte que sur tous le parcours qu'on avait fait pour notre manif, il y avait des flics de partout.  On quand même bien foutu la merde à 5. (extraits de la manif sur la K7 "vu à la télé" 33 francs= 33 minutes, rubrique  MERCHANDISING)

CHAPITRE 10: Le 1er Anniversaire du Mvt H.I.é.
    Tout commence le 31 février. Faut faire les courses. Rendez-vous est pris à 16h sous la mouette, le préau du lycée Camille Vernet. J'attends mon compère Jon pour aller faire les courses chez Lidl. Une heure plus tard, il n'est toujours pas là, je commence à voir vraiment la haine contre Jon, qui est incapble de respecter un horaire. Benoit, Groll, Ivanov Sovboï et moi-même, Sheular partons en bus vers le supermarché bon marché. Au moment de prendre notre correspondance nous rencontrons Jon, Place Leclerc. il n'a qu'une heure et demi de retard après tout.
"Oh, c'est pas ma faute, j'étais chez Robin, je me suis endormi, je suis malade".
Excuse-nous Jon c'est notre faute, on aurait peut être pas du te demander un service... C'est sous la pluie battante que l'on arrive à Leader Price. Je sais j'ai dit 3 lignes plus haut qu'on allai à Lidl, mais on s'est trompé de bus... Dans le magasin on pique deux trois paquet de bonbons et de cacahuètes et on achète des bouteilles et des chips. C'est seul que j'ai du emmener 2 énormes sacs remplis à craquer jusqu'à la cave  de la Plage (magasin de disque), lieu où se déroulera notre anniversaire le lendemain.
    Le lendemain à 11 heures on se retrouve tous à la Plage. On tous beaucoup à cause de la Pluie de la veille. On s'installe. Les Bronzés font du ska répète un peu. Nous on gonfle des ballons et on installe la télé pour la diffusion de notre documentaire. L'après midi les gens défilent. Beucoup d'amis, de connaissaces. Ca se bouscule pas trop. Les gens ont peut être peur. On vends pas beaucoup non plus. Enfin c'est l'heure du concert des Bronzé font du ska. C'est des pote moi. J'étais chanteur-choriste chaotique de leur ancien groupe qui sappelait Shizophrène. On déconne bien on monte sur scène avec eux on fait les cons et putain, il y a vraiment du peuple... On boit un peu on tous beaucoup, j'ai le nez en feu aolrs je me fous plein de vaseline pour calmer la douleur. Le concert fini on remballe. On se barre au concert de la Ruda Salska on boit beaucoup. Après on va chez Groll pour dormir. 6 km de côte à monter pour dormir dans une grange où il faut pas faire de bruit sinon le voisin y prends son fusil... Dormir dans le foin à la fin de l'hiver, c'est pas super agréable... Enfin bon... On organisera peut être ça autrement l'année prochaine.

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